Editions de Matignon

ESTEYS 1

     Nouvelles Médocaines

Par Alain Bourgasser

En m’écartant de ce Médoc dont l’été maquille le vrai visage, je me suis faufilé dans ce pays taillé en pointe de crayon dont la mine se mouille d’Atlantique et de Gironde.

Pour y retrouver, de forêts en marais, de cabanes mystérieuses en petits ports secrets, cette nature indomptée, ces terres rebelles qui, depuis des lustres résistent aux marées, aux tempêtes, aux bourrasques du quotidien. C’est là que j’ai voulu écouter la voix, tellement attachante, de ces hommes, femmes ou enfants dont les pas sont profondément ancrés à cette terre quand leurs regards se lèvent toujours vers les horizons. Au- dessus des pins. Des vagues. Des eaux.

Inscrites dans leurs récits, leurs décors, leurs activités séculaires- la chasse, la pêche, la vigne, l’Océan ou l’estuaire, voire la pétanque riche de rencontres- ces voix, multiples, merveilleuses sources d’imaginaires, sont l’essence même de ces 11 nouvelles que porte « Esteys 1 » et que je vous invite à partager

J’espère surtout qu’elles vous donneront envie, à votre tour, de sillonner, tous sens aux aguets, ces esteys rythmant le temps par leurs eaux vagabondes que berce la Gironde.

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ESTEYS 2

   Suite des Nouvelles Médocaines

                                                                                   Par Alain Bourgasser

Au fil des multiples présentations, rencontres, lectures publiques provoquées par la diffusion de mon précédent recueil « Esteys 1 », la suite s’est imposée. Oui, il manquait encore des  nouvelles autour de la
vigne et des viticulteurs, de l’atmosphère des librairies, de la venue des « étrangers » dans le Médoc, des histoires d’enfants ou d’adolescents, des activités estivales… « Esteys 2- suite des nouvelles médocaines-« remédie à ces absences, ces oublis parfois. Comme pour le tome précédent, en un peu plus long cette fois ci, je suis resté au plus proche du coeur battant de ce pays qui mérite toujours, non pas le détour, mais un ancrage, une écoute, une attention et au final une reconnaissance. Oui, ce pays vous prend, vous serre, vous émeut, vous désespère parfois. Mais il ne vous abandonne jamais. En vous
nourrissant sans relâche d’images, d’histoires, il est un provocateur
d’imaginaire hors pair ! Merci à tous ceux que j’ai croisés ici. Ils sont la sève, parfois la résine, de ces 15 nouvelles qui composent Esteys 2. N’hésitez pas à vous glisser parmi eux. J’espère qu’ils vous accompagneront un long moment. Comme ils l’ont fait pour moi.